Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 Oct

Page ouverte à mon ami Mory Touré

Publié par SERVICE COMMUNICATION  - Catégories :  #LIBRE EXPRESSION

Page ouverte à mon ami Mory Touré

Si les bretons sont proches de l’Afrique pour leur chaleur et leur convivialité alors, je dirais que mon frère Jacquito (SANTOUTOU DIOARA) est un africain, bon teint. C’est avec un réel plaisir que je l’avais pour moi tout seul, car lors des Vieilles Charrues « le boss » n’avais pas de temps pour moi. Je comprenais très bien sa position et sa responsabilité, car après les concerts, la joie et le bonheur qui se lisaient sur les visages, était en parti grâce à la régie générale.

J’étais très heureux de savoir que le partenariat entre les Vieilles Charrues et son petit frère malien Kayes Medine Tamba tenait encore la route avec l’arrivée de Jacquito. Je ne pourrai pas relater toutes les sensations que l’on a vécu pendant ce festival (qui à lieu d’exister) car la richesse culturelle et musicale est inépuisable. Avec un vent d’optimisme, Kayes Medine Tamba vivra. (je peux dire « Qui vivra verra »)

Une flamme s’est allumée avec la venue de Baba Salah au plus grand festival de France en 2009, les échos favorables au Mali ne sont pas tombés dans oreilles de sourds. Vivement cette nouvelle édition des Vieilles Charrues, avec le drapeau malien qui doit planer musicalement bien, sur
la Bretagne. C’est vrai qu’il n’est pas évident pour un africain, de surcroit breton de cœur, d’aller comme il veut en France, mais je brule encore d’envie de revoir mes frères et sœurs de « Carhaisse » (dixit Bruce Springsteen). Ah au fait, Mickael Jackson a été ressuscité à Kayes pendant le festival, mais pour éviter des problèmes avec son père Joe biznessman, il a changé de patronyme, c’est maintenant JACQUITO JACKSON TOURE. Il faut voir bien revoir le blog, il est vraiment blanc (un vrai toubab) et pour la résurrection, les pas de danse ont considérablement changé et il ne porte pas de masque, lui. Quelle classe ce JAKITSON.

Sérieux maintenant ! Le Mali, à l’instar de plusieurs nations, est frappé par la gangrène de l’industrie musicale, la piraterie. Au mali, sur 10 CD vendus, 7 sont piratés. Ceci va de soit, cela a un impact négatif sur le marché, menant les artistes à ne vivre que, de quelques concerts à travers le pays. La crise de la musique en occident à ses réalités, mais le manque d’infrastructures et de moyens en Afrique rend la situation de nos artistes encore plus précaire. Bon bref, si il n’y a pas de magie à la musique, on ne serait pas là .C’est notre monde et on évolue avec. Bon, je pars, ce n’est pas un adieu, ce n’est qu’un au revoir.

Commenter cet article

À propos

RADIO PANAFRICAINE - LA VOIX DE L'AFRIQUE DANS LES GRANDS EVENEMENTS